IV Calorimétrie La Calorimétrie c'est l'étude de la transphormation de ce que l'on mange en energie calorique. L'organisme
absorbe les nutriments contenus dans les aliments et les transforme en
énergie chimique, mécanique (déplacement, travail),
et calorique. On peut utiliser deux méthodes pour chiffrer les
manifestations énergétiques : la calorimétrie directe
: mesure de l'énergie calorifique directement, ou indirecte : La
thermogenèse est la production de chaleur. Elle intéresse
toutes les cellules :
L'animal, pour régler sa température interne, va dégager de la chaleur qui va atteindre la glace et la faire fondre. On mesure le volume d'eau qui s'écoule pour avoir la quantité d'énergie dépensée. La calorimétrie directe peut se faire grâce à un calorimètre à eau : lorsqu'on place un organisme dans un milieu liquidien, l'élévation de chaleur est donnée par l'expression : W=M*s*Dt où M est en kg et s en kJ/kg. ( 1 Calorie = 4.18 Joules ). Il existe également des calorimètres à air : pour l'homme, c'est la chambre calorimétrique :
Ce système permet d'étudier l'organisme dans de nombreux cas. Il permet notamment d'étudier le cas de sportifs ou d'enfants. Si l'énergie entrante est la même que l'énergie sortante, l'état est stationnaire. Si l'énergie entrante est plus importante, alors il y a un gain de poids. Si l'énergie sortante est la plus élevée l'individu subit une perte de poids. La calorimétrie indirecte Il y a proportionnalité
entre l'énergie dépensée et les apports alimentaires.
C'est ce que l'on nomme l'équivalent énergétique
des aliments.
L'O2 sous très forte pression est insuffisant pour faire brûler. Il faut amorcer. Pour cela, on chauffe par une résistance. On met les aliments pesés : ils brûlent et produisent une chaleur que l'on va mesurer. Pour cela, on met la pompe calorimétrique dans un récipient avec de l'eau. Connaissant la composition des aliments, on pourra calculer la quantité de lipides, glucides ingérés. La bombe calorimétrique est l'équivalent de la combustion in-vitro de l'organisme.
Ex: le glucose: C6H12O6 + 6 O2 donne 6 CO2 + 6 H2O + 2840
kJ 2840/180 = équivalent énergétique du glucose = x kJ/g La combustion in-vitro est équivalente à la combustion in-vivo seulement pour les glucides et les lipides mais pas pour les protides. Pour les protides, il y a un déchet qui est l'urée, qui est la forme essentielle du rejet de l'azote. Cette urée contient de l'énergie (équivalent = 10 kJ/g). 1 g de protéines donnera 0.34 g d'urée. Le rendement du TD + (quantité absorbée) / (quantité ingérée) = coefficient d'utilisation digestive (CUD). Le CUD est au maximum égal à 1, mais est généralement inférieur à 1. Intérêt : la méthode des ingestas suppose des conditions assez précises : il faut que l'énergie apportée soit égale à l'énergie dépensée (nécessite état stationnaire). Sur plusieurs jours, et dans le cas d'un adulte, c'est une technique très valable. Elle permet également d'établir des rations alimentaires pour différents groupes (sportifs, enfant, ). Méthodes des égestas : (par thermochimie alimentaire) L'intérêt,
c'est que s'il y a des déchets, c'est qu'il y a eu combustion.
On cherche une équivalence. Il y a une condition : le sujet doit
être à jeun. Technique des bilans : Elle permet de considérer le métabolisme dans toutes les conditions. On mesure les ingestas et on détermine des bilans de matière, qui permettent de chiffrer les variations d'énergie de nos réserves. Mesure de l'énergie apportée par les aliments : c'est la méthodologie des ingestas. Elle permet de chiffrer l'énergie ingérée. Mesure
de la matière : azote, carbone, apportés par ces ingestas
= matière qui rentre Méthode respiratoire : (thermochimie respiratoire) Plus il y a combustion, plus on utilise d'O2, et cela proportionnellement. On cherche un équivalent entre O2 utilisé et combustion. C'est l'équivalent en O2 utilisé, ou coefficient thermique de l'O2. Détermination
de l'équivalent : On
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